Une partie du cacao avec lequel la célèbre marque suisse Lindt & Sprungli fabrique son chocolat pourrait provenir de plantations au Ghana qui emploient des mineurs comme main d’œuvre, a dénoncé un reportage diffusé par la chaîne nationale suisse SRF.

Le service alémanique de la radio et de la télévision suisse a montré plusieurs cas de travail illégal d’enfants dans les environs de la ville provinciale de Tepa, au sud-ouest du Ghana, l’un des principaux producteurs mondiaux de cacao et où l’entreprise chocolatée obtient une grande partie de sa matière première. matériel.

En ce sens, le rapport expose plusieurs cas d’enfants qui transportaient du cacao pour aider leurs parents dans divers endroits du pays africain.

L’enquête accuse Lindt d’effectuer un contrôle « insuffisant » des conditions de travail de ses 80 000 fournisseurs au Ghana, alors qu’elle a pu rencontrer de nombreux cas de mineurs exploités.

Face à ces accusations, un porte-parole de Lindt & Sprungli a expliqué dans des déclarations à EFE que l’entreprise condamne « fermement » toutes les formes de travail des enfants et s’engage à enquêter « immédiatement » sur tous les cas suspects révélés dans le reportage télévisé.

Le célèbre chocolatier Lindt est accusé de liens avec l’exploitation des enfants en Afrique

« Nous essayons d’améliorer continuellement notre système de contrôle, car plus il est efficace et efficient, mieux nous pouvons contrer le problème », a-t-il déclaré.

Cependant, le porte-parole du groupe chocolatier a assuré à EFE que, pour éradiquer le fléau de l’exploitation des enfants, des efforts sont également nécessaires de la part d’autres sphères institutionnelles et sociales telles que les gouvernements, les ONG, les entreprises et les écoles, ainsi que des victimes elles-mêmes.

Depuis 2016, le chocolatier effectue des inspections régulières dans ce pays africain, qui ont également révélé en 2021 87 cas de travail des enfants.

Selon le porte-parole, avec ses programmes au Ghana, l’entreprise suisse cherche à réduire le risque systémique de travail des enfants, à soutenir l’éducation, la résilience et les conditions de vie des producteurs de cacao locaux.

« Le travail des enfants dans la culture du cacao est un problème systémique enraciné dans de nombreux facteurs, tels que la pauvreté et des facteurs politiques, géographiques, économiques et sociaux », a déclaré la source économique.

Avec des informations de l’EFE.

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