La Commission fédérale de la concurrence économique (Cofece) a indiqué qu’elle avait lancé une enquête sur d’éventuels services de maintenance (y compris le matériel et les logiciels) et associés.
Il a souligné que l’Autorité d’enquête de la Cofece dispose d’indices sur d’éventuels comportements qui pourraient constituer des pratiques monopolistiques absolues, notamment la coordination des offres et l’échange d’informations.
« La commande publique est un enjeu prioritaire pour la Cofece, car les ressources des contribuables sont utilisées et doivent être allouées dans un cadre concurrentiel pour maximiser leur pouvoir d’achat dans les meilleures conditions », a-t-il expliqué.
L’enquête porte sur les procédures d’achat et de location de produits tels que les photocopieurs, les caméras informatiques, les équipements de stockage et les produits connexes.
Cela comprend également la sous-traitance ou l’achat d’informatique et de communication tels que les services de streaming, les licences de logiciels, .
Outre les services de maintenance et les services gérés liés à l’informatique, toute procédure de passation de marchés publics par le biais d’achats publics sur le marché étudié serait donc susceptible de faire partie de cette enquête Cofece.
« Cette enquête est pertinente car toutes les autorités gouvernementales, quel que soit leur niveau de gouvernement et leurs pouvoirs, ont besoin des technologies de l’information et de la communication pour mener à bien leurs activités, en particulier dans le contexte de la pandémie de Covid-19, dans laquelle de nombreuses autorités ont dû mettre en œuvre le travail à distance dérivés des restrictions sanitaires », a souligné la Cofece.
Les pratiques de monopole absolu, objet de cette enquête de la Cofece en informatique et communications, sont : , dont l’objectif est la manipulation des prix, la restriction ou la limitation de l’offre ou de la demande, la division ou la segmentation des marchés, la concertation ou la coordination des positions dans les appels d’offres, ainsi que l’échange d’informations entre eux pour effectuer l’une des conduites précédentes.
Conformément aux Lignes directrices pour lutter contre la collusion entre les soumissionnaires dans les appels d’offres publics, de l’Organisation de coopération et de développement économiques, entre les participants aux procédures de passation de marchés.
« Cette enquête, identifiée avec le dossier IO-001-2022, ne doit pas être comprise comme un préjugé de la responsabilité d’aucun agent économique, puisque jusqu’à présent aucune violation des règles de concurrence n’a été définitivement identifiée ni le sujet ou les sujets qui, le cas échéant , seraient considérés comme susceptibles d’être responsables à l’issue de l’enquête », a précisé la Cofece.
La durée de cette enquête est de 120 jours ouvrables, à compter du 31 mars 2022, date du début de l’enquête, qui peut être prolongée pour la même période jusqu’à 4 fois.
Dans le cas où des éléments présumant une violation de la loi seraient découverts, les responsables seront appelés à une procédure suivie sous la forme d’un procès pour présenter leur défense.
Conformément à la loi fédérale sur la concurrence économique, si l’existence d’une pratique monopolistique absolue est prouvée, les agents économiques pourraient être .
Les personnes physiques ayant participé à la célébration, à l’exécution ou à l’ordre de ce type d’accords entre concurrents, pourront être en conformité avec le Code Pénal.