Les États-Unis décideront dans les prochains jours d’ouvrir ou non un arbitrage au Mexique pour sa politique énergétique, une décision qu’ils prendront sur la base du résultat du Sommet des dirigeants nord-américains qui se tiendra ce mardi à Mexico.

Les États-Unis et le Canada ont ouvert un cycle de consultations dans le cadre de l’accord de libre-échange TMEC estimant que le Mexique discrimine ses entreprises énergétiques, dont la prochaine étape serait d’ouvrir un groupe spécial qui pourrait conduire à des sanctions.

« Les consultations ont clarifié la nature de nos préoccupations et ont défini des voies possibles pour aller de l’avant. Nous prendrons des décisions sur les prochaines étapes en fonction de l’évolution des choses ici », a déclaré le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, aux journalistes à Mexico.

Le responsable a assuré que cette question est « un élément clé » de l’agenda que le président des États-Unis, Joe Biden, discutera avec son homologue mexicain, Andrés Manuel López Obrador.

Sullivan a refusé de donner plus de détails à ce sujet car il considérait qu’il s’agissait de « conversations sensibles » qu’il valait mieux traiter « à huis clos ».

Le conseiller à la sécurité nationale de Biden a récemment été en contact avec des sociétés énergétiques américaines ainsi qu’avec des membres démocrates et républicains du Congrès américain pour résoudre ce problème.

Le Mexique a été appelé à des consultations par les États-Unis et le Canada à la suite de la proposition de réforme constitutionnelle sur les questions énergétiques promue par le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, qui visait à donner la priorité à la Commission fédérale de l’électricité (CFE) sur les investissement et qui a finalement été annulé par le Congrès.

Biden et le Premier ministre canadien Justin Trudeau, qui sera également au sommet, font face à des pressions intérieures pour persuader López Obrador de changer sa politique énergétique.

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