Le PDG de Microsoft, Satya Nadella, a appelé ce mardi, lors du Forum économique mondial de Davos, à l’élaboration de réglementations communes à tous les pays en matière de mise en œuvre de l’intelligence artificielle.

Nadella a souligné l’importance d’avoir un consensus mondial sur cette nouvelle technologie, dans le but de faciliter son développement et de contrôler les effets négatifs qui peuvent en découler, tels que faux profond -de fausses images, vidéos ou audios créés à l’aide de l’intelligence artificielle.

Les États-Unis, la Chine, le Japon et l’Union européenne (UE) ont promu des lois pour garantir leur correcte application, chacune avec des aspects spécifiques, comme la classification des différents systèmes d’intelligence artificielle en fonction du risque qu’ils peuvent générer pour la population, exclusif de la réglementation bruxelloise.

Malgré les différences, plus de trente pays – dont les États-Unis, la Chine, l’Inde, l’UE, le Royaume-Uni et le Japon – ont signé la déclaration de Bletchley, par laquelle ils s’engagent à œuvrer pour rendre cette technologie sûre et réglementée.

Une législation commune peut contribuer à dynamiser les applications de l’intelligence artificielle dans l’éducation, la santé ou la science, qui, selon le PDG de Microsoft, sera le domaine qui progressera le plus grâce à son utilisation.

De même, Nadella a souligné que cette technologie contribuera à « stimuler l’économie » à une époque « où il n’y a pas de croissance » en raison de l’instabilité générée par les différents marchés internationaux et la hausse des taux d’intérêt.

Le responsable espère que cela « accélérera la production » en contribuant à réduire les temps de travail et qu’il pourra également être mis en œuvre dans les pays sous-développés pour « ne pas élever de barrières » entre les différentes parties du monde.

Avec les informations de l’EFE

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