« Il s’agit d’une mesure temporaire », a souligné jeudi le directeur général de l’ESA, Josef Aschbacher, lors d’une conférence de presse à l’issue d’une réunion du Conseil de l’agence.
Les missions concernées sont Euclid et Hera.La première sera lancée en 2023 et prévoit d’étudier l’expansion de l’Univers, tandis que la seconde devrait décoller fin 2024 pour emmener une sonde vers l’astéroïde du même nom contre lequel une mission de la Terre récemment impactée par la NASA américaine pour la détourner.
Une autre mission, EarthCare, qui embarquera un satellite européen d’observation de la Terre, sera lancée début 2024 depuis une fusée européenne Vega C.
L’ESA utilisera les lanceurs SpaceX à titre provisoire
L’ESA a été contrainte de réaffecter ces vols en raison de
Le premier vol d’Ariane 6 est prévu pour le quatrième trimestre 2023, a annoncé hier Aschbacher,
Une autre mission qui a été reportée en raison de la suspension de la collaboration avec Soyouz est ExoMars, qui inclura le véhicule Rosalind Franklin.
Le plan de l’ESA est que cette mission puisse décoller en 2028, pour atteindre la planète rouge en 2030, bien qu’elle doive encore être approuvée par la réunion ministérielle de l’agence, qui aura lieu le mois prochain.
Aschbacher a souligné que, même avec ce retard,
Avec des informations de l’EFE.