La Commission fédérale de l’électricité (CFE) a indiqué qu’après les événements malheureux survenus à Ónavas, Sonora, le 6 septembre, où 2 de ses travailleurs ont été tués, elle a déterminé un nouveau protocole de sécurité.
Le « Protocole pour l’exécution des fonctions dans les zones à risque », a-t-il dit, envisage diverses mesures qui préservent l’intégrité physique du personnel pour garantir l’approvisionnement en énergie électrique de la population.
Après les événements violents de Sonora, le directeur général de la société de production d’État, Manuel Bartlett, a ordonné la création d’une « Commission d’enquête et d’établissement de conditions spéciales pour la sécurité des travailleurs des CFE ».
La Commission est composée d’Antonio Vega, coordinateur de la distribution, d’Israel Gasca, responsable de la sécurité industrielle, et de Rubén García Castelán, secrétaire aux finances du Syndicat unique des électriciens de la République mexicaine (SUTERM), qui a effectué une analyse exhaustive de ce qui s’est passé déterminer les conditions de sécurité dans lesquelles travaille le personnel de CFE afin d’établir et de renforcer des protocoles de prévention pour préserver l’intégrité des travailleurs de l’entreprise.
Le protocole, a indiqué la CFE, a déjà été distribué aux travailleurs de l’entreprise d’État dans tout le pays, en plus d’avoir été expliqué par le biais d’une vidéoconférence qui a réuni plus de 2 000 cadres tels que des gestionnaires, des surintendants, des chefs de zone et des agents commerciaux, ainsi qu’à la représentation syndicale de chaque centre de travail, qui se chargera de la diffuser auprès du personnel.
Le document a également été signalé à la fois au Bureau du procureur général de la République et au ministère de la Sécurité publique pour établir des actions conjointes.
Le 8 septembre, le président Andrés Manuel López Obrador a mentionné que la possibilité que les travailleurs aient été tués pour avoir rétabli le service dans des villes menacées par le crime organisé était à l’étude.