Dans la première minute de ce jeudi, le Centre national de contrôle de l’énergie (Cenace) a déconnecté la centrale de cogénération Enertek d’Iberdrola à Altamira, Tamaulipas, du réseau électrique, après l’expiration de son ancien contrat d’interconnexion, qui a été signé en vertu de la loi sur la fonction publique.

L’action de Cenace a été menée alors même qu’Iberdrola avait obtenu une mesure de précaution pour que son usine ne soit pas déconnectée, puisque l’entreprise espagnole a demandé depuis l’année dernière à la Commission de régulation de l’énergie (CRE) la modification du permis de production et l’entrée sur le marché de gros de l’électricité et ont donc déjà un contrat en vertu de la loi sur l’industrie de l’électricité, mais cela a été refusé.

Ce n’est pas la première fois que Cenace désobéit à une résolution judiciaire, puisqu’elle a également déconnecté les usines d’Iberdrola à Monterrey « Dulces Nombres », malgré le fait que l’entreprise bénéficie d’une suspension définitive en sa faveur.

Le cycle combiné Enertek d’Iberdrola a une capacité de 144 mégawatts (MW) et a commencé ses opérations en mars 1998 ; cette usine appartenait à Alpek, mais a été acquise il y a quelques années par Iberdrola.

Conformément à l’autorisation CRE, l’électricité produite à la centrale est destinée à répondre aux besoins de : Petrocel, Téréphtalates mexicains, Indelpro, Fibres chimiques, Nylon du Mexique, Univex et Nemak.

Les médias locaux rapportent que l’Association des industriels du sud de Tamaulipas a indiqué avoir déjà dû contracter le service avec la Commission fédérale de l’électricité (CFE). Il convient de noter que cette administration s’est constamment prononcée contre les contrats hérités et d’auto-approvisionnement, car selon les autorités, un marché noir s’est formé qui a laissé des millions de pertes à l’Entreprise Productive d’État.

En fait, la CFE elle-même a assuré que son intention était de récupérer ces gros clients que détiennent des entreprises privées comme Iberdrola.

A lire également