Le gouvernement du Mexique a rapporté l'application de mesures précoces pour garantir que les produits mexicains se poursuivent sur le marché européen sans impacts économiques, avec la nouvelle loi contre la déforestation de l'Union européenne (UE).

Dans une déclaration conjointe, les secrétariats de l'agriculture, de l'économie, de l'environnement et des relations étrangères (SRE) ont indiqué qu'ils accompagneraient les producteurs avant la nouvelle mesure qui, ils ont précisé, « n'interrompent pas les exportations de produits tels que le café, le cacao, l'huile de palme, le caoutchouc et le bois. »

Cependant, ils ont spécifié que les produits mexicains « devront subir des exigences visant à vérifier leur origine », c'est-à-dire leur traçabilité, de 2025 et 2026.

Le Mexique a été classé comme un pays de «risque standard» en vertu de la réglementation sur les produits sans déforestation (EUDR), de sorte que les produits exportés vers l'Europe doivent démontrer que son origine est sans déforestation via un système de traçabilité.

Pour y conformer, le ministère de l'Agriculture et du Développement rural (plus triste) a établi des accords avec les principales industries impliquées dans la déforestation.

Ces accords cherchent à s'assurer que 100% de leur production est « librement libre, sans affecter les zones naturelles protégées ni provoquer des changements dans l'utilisation des terres de la forêt à l'agriculture », indique le communiqué.

Le Mexique cherchera à consulter les producteurs et les exportateurs pour se conformer aux règles de l'UE

Les autorités mexicaines ont ajouté qu'ils avaient lancé des consultations avec les producteurs nationaux et les exportateurs pour garantir le respect du règlement et éviter toute interruption du commerce.

Ils ont également souligné qu'ils ont ouvert un « dialogue technique » avec la Commission européenne et sa représentation dans le pays pour « exposer les progrès réalisés en la matière et générer un consensus par la coopération ».

Enfin, ils ont souligné qu'en 2024, le Mexique avait exporté au Café de l'UE pour une valeur de 140 514 $ et du cacao pour 95 157 $, de l'huile de palme pour 492 000 $, du caoutchouc pour 22 339 $ et du bois pour 3 606 $, indiquez des figures du ministère de l'économie.

Les pays d'Amérique latine ont été exclus de la liste des «risques à haut risque» publié jeudi par la Commission européenne, dont les exportations vers l'Union européenne de produits tels que le cacao, le café, l'huile de palme ou le bois peuvent à l'origine de la déforestation générale.

Les grandes entreprises et les opérateurs devront se conformer au règlement au 30 décembre 2025 et les petites entreprises ont jusqu'au 30 juin 2026 pour s'adapter.

Avec des informations EFE

A lire également