Meta, la société propriétaire de Facebook et d’Instagram, a commencé à bloquer temporairement l’accès aux nouvelles au Canada en représailles à un projet de loi qui l’obligerait à payer les organes de presse pour les liens vers ses produits.
La porte-parole de Meta au Canada, Rachel Curran, a déclaré dans des déclarations parues ce vendredi dans les médias canadiens que la « période d’essai » au cours de laquelle Meta bloquera l’accès aux informations pour certains utilisateurs canadiens de Facebook et d’Instagram durera plusieurs semaines. .
Le blocage temporaire touchera entre 1 et 5 % des 24 millions d’utilisateurs canadiens des deux plateformes.
Meta dijo en un comunicado que el proyecto de ley conocido como Bill C-18, que en estos momentos está siendo estudiado por el Senado canadiense, hará que el contenido de medios de comunicación “no esté disponible a la personas que acceden a Facebook e Instagram au Canada ».
Le géant américain a ajouté que si le projet de loi est adopté, il empêchera définitivement tous les Canadiens d’accéder aux nouvelles sur ses plateformes.
Meta a refusé de payer les entreprises de médias, alléguant que la distribution de liens vers leurs informations est « bénéfique » pour les journaux et les médias.
Le gouvernement canadien a qualifié le black-out temporaire de Meta de « menace inacceptable » de la part d’un géant de la technologie qui refuse de négocier avec les autorités.
« Quand une grande entreprise technologique, quelle que soit sa taille, la somme d’argent et les avocats puissants dont elle dispose, vient nous dire que si nous ne faisons pas cela ou qu’elle va fermer, c’est une menace inacceptable, », a-t-il déclaré aujourd’hui sur Twitter le ministre du Patrimoine du Canada, Pablo Rodríguez.
En 2021, Facebook bloquait déjà l’accès aux actualités en Australie lorsque le pays du sud étudiait un projet de loi similaire.
Un autre géant de la technologie, Google, a également bloqué temporairement l’accès aux nouvelles pour certains de ses utilisateurs canadiens plus tôt cette année dans le cadre d’une forme de lobbying contre le projet de loi C-18.
