Un tribunal de apelaciones de Estados Unidos examinará una controvertida orden emitida por el índice Nasdaq, la cual exige a las empresas que cotizan en bolsa diversificar sus juntas directivas incluyendo mujeres, personas de minorías étnicas o de la comunidad LGTB+, o dar explicaciones de por qué il ne le fait pas.
Le Nasdaq a commencé à appliquer partiellement l’ordonnance à la fin de l’exercice 2023, plus de deux ans après que l’organisme de réglementation des valeurs mobilières a donné son approbation et près de quatre ans après que l’indice l’a proposé, mais de nombreuses entreprises ont fixé la date limite à 2026.
Tout au long de ce parcours et jusqu’à présent, la règle du Nasdaq s’est heurtée à l’opposition de militants conservateurs, menés par le juriste Edward Blum, qui a dénoncé d’autres cas de « discrimination positive » aux États-Unis, selon les médias locaux.
La Cour d’appel du cinquième circuit, en réponse à une requête menée par Blum et une autre entité, s’est prononcée ce lundi soir en faveur de la révision de l’approbation de la règle par le régulateur boursier en 2021, selon le média économique CNBC.
En plus d’accorder la révision, le tribunal a annulé une décision antérieure d’un collège de trois juges d’un tribunal inférieur, qui maintenait la validité de la règle.
Fait inhabituel, tous les juges du tribunal – à majorité républicaine – examineront le dossier en banc, avec une date provisoire au 13 mai.
La Securities and Exchange Commission (SEC) a donné son feu vert en 2021 au Nasdaq pour exiger que ses sociétés cotées divulguent la composition de leurs conseils d’administration et comptent au moins deux membres divers : une femme et une autre identifiée comme appartenant à une minorité ethnique ou fait partie de la communauté LGBT+.
Les sociétés cotées qui ne respectent pas ces quotas doivent fournir des explications à l’indice.
Dans un premier temps, le non-respect de la règle pourrait conduire à la radiation de la société cotée de l’indice, mais le Nasdaq semble exclure ce point dans un document explicatif daté de février 2023 : il souligne qu’il ne s’agit pas d’un « mandat » et qu’il n’évaluera pas le « mérite » de l’explication » de ceux qui ne respectent pas les quotas.
Avec les informations de l’EFE