Le gouvernement du Mexique a admis dimanche la demande des États-Unis de vérifier qu’il n’y a pas de violations des droits des travailleurs mexicains de la filiale Caterpillar, Modified Technology, à Nuevo Laredo, Tamaulipas.

La demande de réexamen est couverte par le mécanisme de réponse rapide du travail inclus dans l’accord Mexique-États-Unis-Canada (TMEC), a rapporté le gouvernement du Mexique dans un communiqué.

Cette annonce fait suite à la plainte déposée par le Syndicat indépendant des travailleurs de l’industrie et des services (Snitis) contre la libre association et la représentation collective.

En outre, ils ont dénoncé le licenciement injustifié d’un travailleur en représailles pour avoir mené des activités de syndicalisation indépendantes et ont entamé une grève qui a duré plus d’un mois.

À compter de l’admission de ladite demande, faite par le Bureau du Représentant commercial des États-Unis, le gouvernement mexicain, par l’intermédiaire de ses secrétaires à l’économie et au travail et à la protection sociale, disposera d’un délai de 37 jours pour procéder à un examen interne qui déterminera le existence ou non d’un déni de droits aux travailleurs mexicains.

« Le gouvernement du Mexique réitère son engagement à appliquer efficacement la législation du travail, ainsi que les dispositions pertinentes établies dans l’AEUMC, garantissant ainsi le respect et la protection des droits collectifs des travailleurs du pays », a déclaré le gouvernement mexicain. EFE

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