La Confederación Patronal de la República Mexicana (Coparmex) exigió a los diputados abstenerse de hacer cambios a la Constitución para que haya una reforma al Tribunal Electoral del Poder Judicial de la Federación (TEPJF) que le resta atribuciones y afecte así a los grupos vulnerables de la société.
« Chez Coparmex, nous regrettons que la transformation envisagée ait pour objectif de limiter l’action du TEPJF en matière de parité hommes-femmes et d’actions affirmatives pour accroître la participation des femmes, des personnes handicapées et des autochtones aux postes élus par le peuple ; des conquêtes que les citoyens ont accomplies après des années de combat pour la démocratie », a commenté l’organisation patronale.
Le syndicat patronal dirigé par José Medina Mora Icaza a rappelé que le PRI, le PAN et le PRD se sont engagés à un « moratoire constitutionnel » et s’est joint aux voix qui ont exprimé ces derniers mois leur rejet de « l’attaque incessante » contre les organes autonomes qui font la vie démocratique possibles dans le pays.
Les voix partisanes, qui ont rejeté le plan B de réforme électorale promu par le président de la République, proposent et soutiennent aujourd’hui un plan qui, entre autres aspects, laisse le travail sur l’égalité femmes-hommes entre les mains des partis, a souligné le Coparmex.
« Il s’agit d’une réforme qui viole les droits de l’homme, puisqu’elle réduit la compétence de la Cour en tant que garante constitutionnelle et restreint sa capacité de contrôle diffus de constitutionnalité ou de contrôle spécifique ; capacité fondamentale pour la conservation de l’État de droit constitutionnel », a-t-il précisé.
La Confédération patronale a rejeté la tentative de réduire sa capacité d’interprétation de la loi à une cour constitutionnelle, car cela menace directement la protection effective des droits politiques.
« C’est grâce à cette capacité d’interprétation constitutionnelle qu’une plus grande inclusion politique des femmes et des groupes vulnérables a été réalisée », a-t-il déclaré.
« Nous avertissons que ce n’est pas le moment de faire des changements constitutionnels et nous réitérons l’appel aux dirigeants parlementaires à ne pas avancer cet amendement, qui saperait les avancées qui ont permis la parité au Congrès et une augmentation substantielle du nombre de femmes qui aujourd’hui elles occupent des espaces de représentation citoyenne.
Le syndicat patronal a ajouté qu’il s’oppose à toute restructuration ou réforme du TEPJF, puisque les droits des citoyens ne sont pas mis au centre : « avec la réforme du TEPJF, seul l’intérêt des partis politiques est mis au centre afin de ne pas être sanctionné. » .
« Nous le répétons, ce n’est pas le moment pour des réformes de ce type. De plus, ce changement n’est pas un signe positif pour les électeurs alors qu’un processus aussi important est en cours, comme celui de 2024 », a souligné Coparmex.