L’Association du Barreau mexicain, l’Association du Barreau (BMA), a mis en garde contre plusieurs effets si les réformes de la loi minière, de la loi nationale sur l’eau sont approuvées ; de l’équilibre écologique et de la protection de l’environnement, et général pour la prévention et la gestion intégrale des déchets, en termes de concessions pour l’exploitation minière et l’eau, une initiative qui a été envoyée par le président Andrés Manuel López Obrador au Congrès de l’Union.

La BMA a indiqué que l’un des principaux effets négatifs que cette réforme de la loi minière entraînerait est l’impact sur plus de 70 secteurs industriels qui dépendent des minéraux pour leur développement, parmi lesquels l’automobile, l’acier, les énergies renouvelables, l’électricité, la pharmacie, entre autres.

L’agence a également mis en garde contre une affectation à plus de 417 000 emplois directs et 2,5 millions d’emplois indirects, soit 37 % de plus que la moyenne nationale.

De la même manière, le bien-être et la qualité de vie de 696 communautés, situées dans 21 municipalités, qui sont des régions éloignées où il n’y a pas d’autre activité économique, seraient impactés.

De plus, un impact sur l’économie du pays est attendu, puisque l’exploitation minière est l’une des cinq industries qui contribuent le plus au PIB industriel et national, avec respectivement 8,6% et 2,5%.

Ainsi que la perte des contributions au trésor, puisque l’industrie paie pour l’ISR et les droits spéciaux sur l’exploitation minière plus de 70 000 millions de pesos par an.

« La Barra Mexicana, Colegio de Abogados, exprime son inquiétude, car si le Congrès de l’Union approuvait cette initiative, l’investissement dans les activités minières au Mexique serait extrêmement risqué, voire irréalisable », a souligné la BMA dans son communiqué.

Pour sa part, l’Association des ingénieurs miniers, métallurgistes et géologues du Mexique (AIMMGM) a exhorté le Congrès de l’Union à organiser un parlement ouvert afin que tous les acteurs de l’industrie minière et métallurgique participent, analysent et discutent de l’initiative de réforme de la loi minière. et d’autres dispositions légales, avant de le soumettre au vote.

« Il est regrettable que les raisons de modifier la loi soient basées sur des informations erronées et inexactes, il est donc nécessaire d’ouvrir un espace pour que les acteurs de cette industrie essentielle présentent des arguments techniques, environnementaux, sociaux et économiques pour éviter la contraction de ce secteur qui contribue avec 2,5% du Produit Intérieur Brut et au développement du Mexique », a déclaré l’AIMMGM.

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