Le Tribunal général de l’Union européenne (TGUE) tiendra mardi une audience au cours de laquelle certains et, par conséquent, ne se voient pas habilités à porter plainte contre l’entrée du footballeur dans le club français.

L’audience doit s’ouvrir demain à 9h30 heure locale pour entendre le demandeur (plusieurs partenaires barcelonais basés en France) et le défendeur, la Commission européenne, ont informé EFE aujourd’hui des sources du TGUE.

mais renvoie uniquement à la définition de « partie intéressée » telle qu’interprétée par la Commission.

Ce même jour un plaignant identifié dans le procès avec l’acronyme WA et un partenaire du FCB depuis le 3 mars 2020

Le plaignant WA a également été rejoint par la Penya Barça Lyon : More than fans (PBL) de Bron (France), intégrée au réseau des clubs de supporters de l’association fondée le 10 juin 2019 à Barcelone dans le but de rassembler les supporters. du FCB pour partager une passion commune pour le club et promouvoir l’amour auprès d’autres fans de football, dont WA est également membre.

En septembre 2021, Bruxelles a déclaré à WA que les informations fournies ne seraient pas enregistrées en tant que plainte formelle, mais uniquement en tant qu’informations générales sur le marché, car elles n’avaient pas été soumises par une « partie intéressée ».

L’audience qui s’ouvre ce mardi devant le TGUE fait référence à la contestation de cette décision de la Commission par WA et PBL.

La cour de l’UE examine le procès contre la signature de Messi

En substance, il est demandé au Tribunal de décider si la Commission a considéré à bon droit que PBL et WA ne sont pas des « parties intéressées » et ne sont donc pas en droit d’introduire la demande en cause.

Dans leurs écritures, les requérants reprochent à la Commission de ne pas avoir tenu compte du fait que le premier requérant est membre (« partenaire ») du club de football de Barcelone et que, à ce titre, ils s’estiment en droit de porter plainte d’une prétendue aide illégale.

Les requérantes allèguent en outre qu’il existe en l’espèce une divergence entre les dispositions des États membres qui fausse les conditions de concurrence dans le marché intérieur.

Concrètement, selon les plaignants, le fait que la Ligue espagnole de football professionnel impose, contrairement à la Ligue française, le respect d’un rapport entre charges salariales et revenus du club de 70 % constitue une distorsion qui pénalise en pratique le FC Barcelone.

Par conséquent, les demandeurs demandent au Tribunal d’annuler la décision de la direction générale de la concurrence de la Commission européenne du 1er septembre 2021 et de lui ordonner de faire usage des prérogatives accordées par les traités pour exiger de la Fédération Francesa de Fútbol qu’« immédiatement met fin à toutes les distorsions réglementaires de la concurrence » et respecte le Règlement de l’UEFA sur l’octroi de licences de club et le « fair-play » financier.

Les requérants demandent également qu’il soit ordonné à la Commission d’adopter des mesures provisoires à l’encontre de la France visant à mettre fin au « préjudice », selon eux, subi par elles et d’exiger de l’État français qu’il suspende toutes les décisions réglementaires ayant rendu possible la signature de Messi et qui, selon eux, créent une « distorsion déloyale de concurrence » et affectent « le commerce intérieur, comme on peut le lire dans le recours formé.

Avec des informations de l’EFE.

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