À une époque de sensibilisation et d’engagement accrus du public, les entreprises et les marques, y compris leurs PDG, doivent se montrer à la hauteur et répondre aux demandes de la société. Ils doivent être des acteurs sociaux ou des militants pertinents et impliqués s’ils veulent pouvoir garantir leur pérennité à long terme et, de cette manière, obtenir et maintenir leur Social License to Operate.
Le rapport « L’activisme du PDG comme levier de durabilité », du cabinet de conseil et , propose le Social License to Operate comme un accord implicite entre une entreprise ou une marque et les communautés dans lesquelles elle opère.
« C’est l’approbation sociale nécessaire pour qu’une entreprise et son activité soient considérées comme acceptables par la communauté dans laquelle elle opère, nécessaire pour que les groupes d’intérêts dont dépend son succès décident de la soutenir. Elle repose sur la capacité de l’entreprise ou de la marque à fonctionner de manière à répondre aux attentes sociales, économiques et environnementales de la communauté.
Un moyen efficace pour les entreprises de travailler en faveur de leur licence sociale d’exploitation est d’avoir un PDG qui s’engage dans une conversation sociale et qui est sensible aux besoins des parties prenantes, en se concentrant sur la durabilité de leur entreprise.
« Un PDG activiste est quelqu’un qui est non seulement passionné par la mission et le but de son entreprise, mais qui s’engage également à utiliser sa plateforme pour apporter des changements positifs dans le monde. Ils sont capables de jeter des ponts entre leurs entreprises et les différentes parties prenantes, contribuant ainsi à créer une relation plus positive et productive », indique le rapport.
Des études, ajoute-t-il, montrent que les clients sont plus susceptibles d’acheter et de rester fidèles aux entreprises dont les dirigeants prennent position sur des questions sociales et politiques importantes pour la société.
« Lorsqu’un PDG parle franchement des problèmes qui comptent, cela envoie un signal fort aux clients qu’ils se soucient plus que du profit. Cela montre que vous êtes prêt à utiliser votre plateforme pour avoir un impact positif sur le monde et, par conséquent, contribuera à la pérennité de votre entreprise », détaille-t-il.
Ci-dessous, nous mettons en évidence une série d’exemples de PDG activistes d’Amérique latine qui influencent et travaillent pour contribuer, chacun de leur domaine de légitimité, à la durabilité. Pour en savoir plus sur son travail, sa portée numérique et les enjeux auxquels il répond, .
- Marcelo Cataldo. PDG de Tigo Colombie
- Gina Diez Barroso. PDG du Groupe Diarq – Mexique
- Alexandra Mustakis. Fondateur de Medular, Kauel, Stgo Makerspace et If – Chili
- Maria Gutiérrez Botero. PDG de Corficolombiana (Colombian Financial Corporation SA)
- Monica Aspe Bernal. PDG d’AT&T Mexique
- Fernando Eguiluz. PDG de BBVA au Pérou
- Andronicus Luksic. Président de Quiñenco, Chili
- Luiza Helena Trajano. Présidente du magazine Luisa
- Carlos Hank Gonzalez. Président du Banorte Financial Group du Mexique
- Alfredo Pérez Gubbins. PDG d’Alicorp du Pérou
- Cristina Palmaca. Président de SAP Amérique latine et Caraïbes.
- Gianfranco Ferrari. PDG de Credicorp au Pérou, ancien PDG de Banco de Credito del Peru
- Sylvia Escovar Gomez. Président du conseil d’administration d’EPS Sanitas, Colombie
- Louis Guastini. Président et PDG de Manpowergroup Argentine