Plus de deux ans après l’arrêt de ses activités, qui implique la vente de ses actifs pour payer ses créanciers.
« Le syndic est condamné à procéder à l’aliénation des biens et droits qui composent le Patrimoine, dans les termes des articles 197 et suivants de la loi sur la faillite commerciale, en cherchant à obtenir le plus grand produit possible de leur aliénation, afin de faire paiement aux créanciers », assure la sentence.
En août, elle opérait sous le nom commercial d’Interjet.
Par conséquent, la société a été condamnée à mettre immédiatement les livres, registres et autres documents de la société à la disposition du conciliateur de la faillite, ainsi que les ressources nécessaires pour couvrir les frais de publication et d’enregistrement prévus par la loi sur la faillite commerciale.
De même, la compagnie aérienne a été condamnée à suspendre le paiement des dettes contractées antérieurement à la date à laquelle ce jugement de mise en faillite commerciale commencera à produire ses effets, à l’exception de celles qui sont indispensables à l’exploitation ordinaire.
À l’époque, Carlos del Valle, directeur adjoint de la compagnie aérienne, avait indiqué que c’était un « grand jour pour toute la famille Interjet », car cela les aidera à renforcer la situation financière de l’entreprise, à protéger et à préserver les actifs, ainsi qu’à commander votre Passifs.
« Cela nous fait très plaisir, une fois que celui qui va être notre conciliateur sera désigné, nous allons demander que la contractualisation du crédit essentiel soit autorisée », a alors déclaré le responsable.
Le 11 décembre 2020, lorsqu’Interjet a suspendu tous ses vols un mois après le déclenchement de la grève du Syndicat national des travailleurs et employés des communications et des transports aériens, maritimes et terrestres du Mexique, elle faisait face à des dettes de 5,320 millions de pesos.
En fait, en décembre dernier, Interjet a indiqué avoir demandé aux autorités mexicaines de pouvoir sauvegarder les actifs dont elles disposent à l’aéroport international de Mexico (AICM) dans le cadre de la faillite commerciale, après que des éléments de la marine ont récupéré la zone qui occupait le compagnie aérienne reprise par les grévistes.
