Le stand spectaculaire du Mexique à la Foire internationale du tourisme de Madrid (Fitur), mesurant 1 111 mètres, est l’une des plus grandes attractions de cette édition, où les États mexicains cherchent à se faire connaître individuellement « mais en travaillant main dans la main ». parce qu’ils comprennent « que le marché est très grand ».

Dans le plus grand espace d’exposition que le Mexique ait eu à ce jour dans ce salon du tourisme, l’un des plus importants au monde, présidé par une installation pour promouvoir le train maya, le mouvement entre les tables est constant.

En eux, les États et leurs représentants reçoivent des compagnies aériennes, des voyagistes, des petites agences de voyages ou encore des curieux qui viennent en savoir plus sur le pays et explorer les offres touristiques qui vont au-delà du soleil et du sable.

Depuis le début des installations du champ de foire où se tient le Fitur (Ifema), le Mexique est déjà très présent.

Vue du stand du Michoacán au Fitur 2023. Photo : Sergio Pérez / EFE.

Hier c’était un mariachi qui chantait des corridas et des boléros pour les visiteurs dans le couloir extérieur qui rejoint les pavillons alors qu’aujourd’hui, jeudi, des allégories mexicaines ont parcouru les couloirs et des dizaines de personnes sont venues déguster du mezcal.

Une façon d’être et d’attirer l’attention très mexicaine, avec des éléments que tout le monde associe au pays, qui veut atteindre encore plus le marché touristique international et promet la sécurité, ainsi qu’une offre touristique et culturelle très variée.

En plus de promouvoir le pays, le stand du Mexique est conçu pour que ses États aient leur propre espace pour montrer leurs attractions.

L’un d’eux est le Yucatán, qui, entre autres, se rend au Fitur pour se faire davantage connaître et rompre avec la fausse croyance selon laquelle Cancun fait partie de sa carte.

La secrétaire au Tourisme de cet État, Michele Fridman, a déclaré à EFE qu’ils ont ces jours-ci « un agenda assez intense », avec lequel ils veulent « continuer à fermer des entreprises et continuer à remplir des avions ».

“Queremos pedir al mercado español que nos identifique, lo que ofrece Yucatán, como experiencias auténticas, un destino que tiene miles de años de historia, que tiene la cultura viva de los mayas, cenotes, zonas arqueológicas, patrimonio de la humanidad y playas” , un point.

Mexique-Fitur
Un homme et une femme font la promotion du carnaval de Mérida sur le stand du Mexique à Fitur. Photo : Borja Sánchez-Trillo / EFE.

De plus, Fridman a regretté que son état soit confondu avec le Quintana Roo : « plusieurs fois des Européens se rendent à Cancun et croient qu’ils ont déjà connu le Yucatan, alors qu’en réalité ils se trouvent dans un autre état ».

« C’est très bien qu’ils arrivent à Cancun, mais une fois qu’ils ont profité du Quintana Roo, ils ne perdent pas la valeur de notre ancienne terre », a-t-il invité.

Souci de la sécurité

Les États mexicains sont conscients de l’un des problèmes qui préoccupent le plus les touristes lorsqu’ils voyagent, la sécurité, et ils essaient de changer l’image du Mexique violent, en se rappelant, entre autres, qu’ils ont des forces de police spéciales dans les zones touristiques.

C’est ce que dit le sous-secrétaire des services touristiques de Guerrero, Iván Ruiz, qui assure que dans son état « il n’y a pas eu de problèmes dans les zones touristiques ».

« Dans le cas d’Acapulco, il y a une question de perception, mais nous avons des milliers et des milliers de touristes chaque semaine », dit-il.

Ruiz reconnaît que « certains événements se sont produits » récemment, mais que ceux-ci « se produisent dans le nord » du pays et Guerrero se trouve dans le sud.

« Guerrero a eu la sécurité et nous continuerons à y travailler, également dans la sécurité sanitaire, nous avons eu une très bonne réponse », dit-il dans les couloirs du Fitur, où ils sont venus « pour récupérer le marché européen » après la pandémie et dire « comment c’est en ce moment » votre région.

Dans le même ordre d’idées, s’exprime le secrétaire au tourisme de Nayarit, Juan Enrique Suárez, qui souligne que son « est le premier État en termes de perception de la sécurité » et « le deuxième le plus sûr du Mexique », derrière le Yucatán.

« Nous avons des caméras de surveillance avec une police touristique formée où nous devons aller sans que rien ne se passe, aujourd’hui Nayarit est très différent, c’est ce que nous faisons et nous le faisons extraordinairement bien », résout-il.

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Le stand du Mexique a de la place pour une représentation du vol des papillons monarques du Michoacán. Photo : Sergio Perez / EFE.

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