En 6 ans et demi, de 2017 à juillet 2023, la Commission nationale pour l’utilisation efficace de l’énergie (Conuee), organe administratif décentralisé du ministère de l’Énergie, n’a réussi à signer que 16 accords volontaires pour que les entreprises réduisent leur consommation d’énergie. consommation dans certaines de ses installations.
Ces 16 accords concernent 11 entreprises : Nestlé, Bimbo, Ternium, Cementos Fortaleza, Nemak, Altos Hornos de México, Flex, Bio Pappel, Audi, Vitro et Calidra.
C’était en 2017, lorsque le règlement de la loi sur la transition énergétique (LTE) a été publié, dans lequel les exigences et les procédures ont été établies pour que les entreprises puissent signer des accords volontaires d’efficacité énergétique (AVEE) avec la Conuee.
Ces ententes sont conclues avec des intervenants des secteurs productifs qui ont une consommation d’énergie importante pour chaque usine ou installation, afin de réduire l’intensité énergétique de leurs activités.
Selon le dernier rapport d’évaluation de l’AVEE de la Conuee, sur les 16 accords volontaires, 14 sont en vigueur et deux sont déjà conclus, ceux-ci comprennent 17 installations de différents secteurs tels que l’automobile, l’alimentation, le ciment, les composants électroniques, le fer et l’acier , papier et minéraux non métalliques.
La somme totale des objectifs de réduction d’intensité énergétique des accords actuels, d’août 2021 à juillet 2023, est de 85 901 mégawatts par heure ; les économies estimées correspondent à l’électricité, au gaz naturel, au fioul et aux autres combustibles.
Selon les informations fournies par les participants et se référant aux économies générées par les mesures de réduction de l’intensité énergétique issues des actions proposées dans le cadre de l’AVEE tenues avec les industries énergivores, l’impact environnemental est qu’il n’y a pas eu d’émission de 101 760 tonnes de CO2 équivalent.
Bien que les accords soient volontaires, une fois signés, ils deviennent des engagements bilatéraux contraignants, en tant qu’outils permettant aux entreprises de démontrer leur engagement envers l’amélioration continue, la réduction de l’intensité énergétique, la réduction des émissions de gaz à effet de serre et aussi les coûts énergétiques, c’est-à-dire l’augmentation de productivité au sein des usines qui le signent.
Il ressort que les accords encore en vigueur sont proches d’être conclus, ils expirent tous en 2024 et on constate que le respect de l’objectif cumulé de réduction de leur consommation d’électricité est faible pour tous les secteurs, puisque pour la sidérurgie il est 4,64 % ; pour l’alimentation, 5,5 % ; sur papier, 8,9 % ; dans l’automobile, 11,37 % ; pour le ciment, 15,76 %, les composants électriques 23,38 % et les minéraux non métalliques 12,91 %.
La Conuee indique que le secteur industriel au Mexique représente l’un des principaux moteurs de croissance et l’une des plus grandes activités productives, raison pour laquelle il continuera à promouvoir et à renforcer les accords volontaires en tant qu’instrument de nature institutionnelle, en termes d’énergie l’efficacité énergétique parmi les grands consommateurs d’énergie du pays.