Après un novembre « noir » où des licenciements ont été annoncés chez Amazon, Meta (maison mère de Facebook), Twitter et Cisco, mettant 51 300 salariés à la rue, vient un décembre où le filet des départs semble ralentir, jusqu’à se réduire. à un cinquième : environ 10 000 salariés, selon Layoff.fyi, un tracker américain qui collecte ces données.

Après ce retournement, un mois de janvier est arrivé avec des annonces de coupes massives comme celles d’Alphabet, la maison mère de Google, avec 12 000, 6 % des effectifs ; Microsoft, avec 10 000, 5 % ; Amazon, avec 8 000, 2 %, qui s’ajoute aux 10 000 de novembre ; IBM, avec 3 900, 2 % ; et SAP, 3 000, 3 %.

« Ce sont les coups de certains ajustements que les entreprises font après l’accélération sans précédent de la numérisation qui s’est produite à la suite de Covid-19 », a-t-il déclaré. EFE le président du Collège des ingénieurs informaticiens d’Espagne, Fernando Suárez, qui estime qu' »il restera quelques mois pour que les eaux reprennent leur cours normal ».

Il y a eu un ajustement des entreprises technologiques à la réalité de notre époque après la pandémie, accentué par le ralentissement économique, qui a généré une hausse de l’inflation et une baisse de la demande, ajoute-t-il.

Cette évaluation coïncide essentiellement avec celle du PDG de Microsoft, Satya Nadella, qui a déclaré cette semaine que, tout comme on a vu que pendant la pandémie, ses clients ont commencé à augmenter les dépenses numériques, il est maintenant perçu qu’ils veulent optimiser ce montant économique .

Les entreprises investissent également avec prudence compte tenu de l’incertitude mondiale, a ajouté Nadella.

Différentes raisons ont été invoquées par des entreprises comme IBM, ce qui justifie les ajustements dans le spin-off d’entreprises comme Kyndril en 2021 et Whatson Health en 2022.

La raison dans le cas de SAP est circonscrite au fait qu’ils veulent se concentrer sur des domaines de croissance stratégiques et accélérer la transformation en une société de services de cloud computing, selon son conseiller léger, Christian Klein.

En 2022, un total de 1 040 grandes entreprises technologiques se sont débarrassées de 159 684 employés, tandis que 210 ont annoncé des licenciements en janvier.

Ces chiffres contrastent par exemple avec le quatrième trimestre 2021, où les départs étaient de 1 539 dans 24 entreprises.

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