Les grandes banques américaines ont jusqu’à présent licencié 20 000 salariés en 2023, selon un calcul effectué par le portail économique CNBC, sur la base de documents fournis par les entités elles-mêmes.

Il s’agit de licenciements effectués « discrètement », et seule JP Morgan Chase, la plus grande entité bancaire du pays et la plus saine, y échappe, qui a augmenté ses effectifs de 5 %.

Presque toutes les autres grandes banques ont eu recours à des licenciements, les plus importantes étant Goldman Sachs (5,4 % de ses effectifs), Wells Fargo (4,7 %) et Morgan Stanley (2,1 %).

Après le doux moment atteint par le secteur bancaire en général pendant la pandémie de Covid, qui s’est accompagné de grandes campagnes d’embauche, les augmentations continues des taux d’intérêt ont provoqué un refroidissement de l’économie, avec pour conséquence une diminution des prêts hypothécaires et d’autres produits bancaires.

Selon un consultant du cabinet Janney Montgomery Scott, l’incertitude qui se dessine à l’horizon 2024 explique cette réduction des effectifs (pour réduire les dépenses de fonctionnement), qui se poursuivra l’année prochaine.

Avec les informations de l’EFE

A lire également