Les États-Unis ont demandé ce vendredi au Mexique d’examiner si les mineurs qui travaillent à San Martín, à Zacatecas, sont privés de leurs droits à la liberté d’association et à la négociation collective.
Le gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador est tenu de répondre à la demande américaine dans un délai maximum de dix jours et de terminer l’examen dans les 45 jours, comme le prévoit l’accord de libre-échange entre le Mexique, les États-Unis et le Canada (TMEC).
C’est la 11e fois que les États-Unis activent le mécanisme de réponse rapide du travail de l’USMCA.
La précédente était cette semaine, également liée à la prétendue violation des droits de libre association et de négociation collective des travailleurs d’une usine textile d’Industrias del Interior (INISA), à Aguascalientes.
La mine San Martín est détenue et exploitée par le conglomérat Grupo México, qui possède des entreprises dans les domaines de l’exploitation minière, des infrastructures et du transport.
Comme indiqué dans une déclaration de la représentante américaine au commerce, Katherine Tai, les États-Unis ont transmis leur demande après avoir reçu une plainte entre autres de la fédération AFL-CIO, le plus grand syndicat des États-Unis et du Canada, et de la National Union of Mine Ouvriers, Métallurgiques, Sidérurgistes et Similaires de la République Mexicaine (Los Mineros).
La pétition reçue alléguait que Grupo México avait repris son activité à San Martín malgré le fait que ses travailleurs étaient en grève et qu’il avait négocié avec un groupe de travailleurs malgré le fait que le pouvoir de les représenter au niveau collectif soit entre les mains de Los Mineros.