Applications de livraison et les livreurs ont exprimé leur appel au secrétaire du Travail et de la Prévoyance Sociale au dialogue pour convenir ensemble de l'octroi de la sécurité sociale aux personnes dédiées à ladite activité, sans leur enlever la flexibilité des horaires dont elles bénéficient.

Alianza In México, une association qui intègre les applications DiDi, Rappi et Uber, a déclaré au ministère du Travail qu'elle pouvait établir une table de dialogue où participent les multiples acteurs de l'écosystème de la livraison à domicile, pour construire un projet réglementaire qui permette de concilier la flexibilité de ce modèle de revenu avec accès à la sécurité sociale.

De même, le groupe App a déclaré que le dialogue vise également à sauvegarder la source de revenus qu'ils fournissent à des centaines de milliers de familles.

« Les plateformes numériques d'intermédiation de la mobilité et des services de livraison reconnaissent la complexité de ce débat et cherchent à présenter des propositions qui partagent la vision de la Présidente de la République, Claudia Sheinbaum Pardo, concernant l'amélioration des conditions sociales des livreurs grâce à l'accès à sécurité sociale, et en même temps, maintenir la flexibilité et l'indépendance, en tenant compte du contexte de chaque personne, de ses besoins et des décisions de vie spécifiques », ont-ils déclaré.

Les travailleurs regroupés sous le nom de Distributeurs Unidos de México ont également déclaré ce mardi qu'ils étaient attentifs à l'appel à participer aux tables de dialogue avec le STPS.

Lundi, les chauffeurs-livreurs ont manifesté devant les installations du ministère du Travail pour exiger la garantie des droits du travail, comme l'accès à la sécurité sociale et à des salaires décents, mais dans la catégorie des travailleurs indépendants.

Lors de la manifestation, les chauffeurs-livreurs ont été informés par Carlos Brito, représentant du STPS, que des discussions sur cette question débuteraient cette semaine au sein de l'agence.

Alianza In México a déclaré à plusieurs reprises que 95 % des chauffeurs-livreurs apprécient la flexibilité que leur offre cette source de revenus, c'est pourquoi elle met en garde contre la gravité de leur imposer des horaires pour leur assurer une sécurité sociale.

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