L’Union nationale de Monte de Piedad, le plus grand prêteur sur gages du Mexique et la plus ancienne institution financière d’Amérique, a entamé jeudi une grève en raison de désaccords sur la nouvelle convention collective, que les dirigeants défendent en arguant qu’elle évitera la faillite.
Los trabajadores acusaron en un comunicado a la empresa de “romper” el diálogo de forma “extraña” tras rechazar la prórroga de un día más de negociación que pidieron el Tribunal Federal Laboral de Asuntos Colectivos, el Centro Federal de Conciliación y Registro Laboral, y le syndicat.
La grève concernerait près de 300 succursales dans le pays et environ 2 300 salariés.
La nouvelle convention collective, selon le syndicat, prévoyait une réduction de 18% des effectifs et une « retraite améliorée » pour 352 travailleurs, avec une ancienneté comprise entre 10 et 20 ans.
En outre, l’organisation a dénoncé le licenciement injustifié de 400 travailleurs depuis le début du conflit, ce qui impliquerait que le syndicat perdrait effectivement plus de 40% de ses postes.
Le conflit s’est aggravé en juin dernier, lorsque les dirigeants du Monte National de Piedad du Mexique, fondé en 1775, ont prévenu qu’il ferait faillite en 2027 si la convention collective ne changeait pas.
contexte
Le Syndicat national du Mont de Piedad entame une grève en raison de désaccords sur la convention collective
Les dirigeants de l’institution d’assistance privée ont fait valoir que le contrat actuel contient des « avantages ostentatoires » qui ne peuvent être maintenus face à un « net déclin » au Mexique du volume d’exploitation du secteur de l’habillement, qui consiste en des prêteurs sur gages dans lesquels les gens quittent un objet en échange d’un prêt.
Mais le syndicat affirme désormais que le salaire le plus bas correspond aux serveurs des succursales étrangères, avec 246,35 pesos (14,4 dollars) par jour, tandis que le plus élevé est celui du responsable du dépôt avec 491,19 pesos (28,72 dollars).
« L’administration du Monte National de Piedad peut-elle continuer à affirmer que les 2.300 travailleurs syndiqués génèrent un coût de 60% pour l’institution ? », s’interroge le syndicat.
Le syndicat a remercié la médiation des autorités du travail, du pouvoir judiciaire et du président Andrés Manuel López Obrador.
L’arrêt de travail reflète le nouveau panorama du travail dans le pays après les réformes qui ont permis une plus grande démocratie syndicale dans le cadre du Traité entre le Mexique, les États-Unis et le Canada (T-MEC), en vigueur depuis 2020.
Avec les informations de l’EFE.
