José Medina Mora Icaza, président de la Confédération patronale de la République mexicaine (Coparmex), a assuré que le plan anti-inflation du gouvernement d’Andrés Manuel López Obrador évitait une politique de contrôle des prix et une inflation supérieure à 10%.

« La mise en œuvre du Paquet contre l’Inflation et la High Cost (PACIC), basé sur un accord d’unité entre le Gouvernement et le secteur des entreprises, qui en est déjà à son neuvième mois, a évité une politique de contrôle des prix et que si elle n’existait pas, nous aurait une inflation à deux chiffres », a commenté le chef du syndicat patronal.

L’homme d’affaires a été réélu comme le plus haut représentant de Coparmex pour une nouvelle période, correspondant à l’année 2023, par les présidents des 68 centres d’affaires.

Selon les statuts du Coparmex, les syndicats patronaux participaient par leur vote à une assemblée au format hybride, à laquelle étaient également présents des partenaires directs, des groupements et des associations disposant uniquement du droit de parole.

Lors de l’Assemblée Ordinaire de Coparmex, les Administrateurs Bénévoles qui seront membres du Conseil d’Administration ont été élus et engagés, ainsi que les commissaires titulaires et suppléants qui seront en fonction pour la période du 1er janvier au 31 décembre 2023.

Le président de Coparmex a présenté un bilan des travaux et travaux menés en 2022 dans différents domaines politiques, économiques, sociaux et commerciaux.

Il a rappelé qu’ils ont mené une série d’actions en matière de représentation des entreprises auprès des instances des trois niveaux de gouvernement pour ouvrir le dialogue, collaborer et générer des propositions en matière de relance économique et de lutte contre l’inflation.

Medina Mora Icaza a rendu compte de la création du Comité des micro, petites et moyennes entreprises (mipymes) qui comptera des experts en financement, technologie et chaînes de valeur.

Le représentant de l’employeur a rappelé qu’ils ont promu la mise en œuvre de vacances dignes et une nouvelle culture salariale avec laquelle il a été réalisé que d’ici 2023, le salaire minimum général est passé de 172,87 à 207,44 pesos, avec lequel 75% de la ligne de bien-être est couverte famille.

Il a souligné qu’une grande incertitude prévaut aujourd’hui quant à savoir si le Mexique respectera les accords TMEC, qui, avec l’insécurité, sont des facteurs qui ralentissent les intentions d’investissement dans le pays.

Par ailleurs, il a souligné la participation de Coparmex aux concertations pour la réforme électrique et l’accompagnement des entreprises du secteur de l’énergie pour la demande de protection.

Le président de l’organisation a déploré la situation de violence et d’insécurité croissantes qui a récemment coûté la vie à un juge et au coordinateur de la Garde nationale dans l’État de Zacatecas.

Il a ajouté que Coparmex a poursuivi l’élaboration du Moniteur de sécurité pour signaler l’incidence criminelle et proposer des propositions telles que la formation afin qu’il existe des protocoles adéquats pour faire face à la situation actuelle dans le pays.

D’autre part, Medina Mora Icaza a souligné qu’un accord a déjà été signé avec le SEP pour promouvoir le modèle mexicain de formation en alternance et que des travaux sont en cours pour récupérer la qualité de l’éducation, car l’éducation est un engagement à long terme et le meilleur pari pour Mexique.

S’agissant de la lutte contre la corruption, il a indiqué qu’il est important de promouvoir l’éthique et l’intégrité des affaires pour barrer la route à la corruption.

José Medina Mora a souligné qu’il est essentiel que Coparmex et les entreprises aient également des codes d’éthique.

Concernant l’initiative de défense des corps électoraux #YoDefiendoAINE, le chef d’entreprise a réitéré que défendre la démocratie et l’Etat de droit c’est défendre les droits et libertés des citoyens.

La bataille menée par Coparmex pour la défense de l’autonomie de l’Institut national électoral (INE) et du Tribunal électoral du pouvoir de la Fédération (TEPJF), a-t-il dit, a été fondamentale face à l’intention de mener des réformes constitutionnelles en matière électorale dans le but d’affaiblir l’arbitre électoral.

Comme actions clés de l’initiative #YoDefiendoALINE, il a mentionné l’envoi de lettres aux membres du Conseil de coordination politique (Jucopo), l’activation des affaires dans le stade Chivas et le marquage personnel des législateurs pour exprimer leur rejet de la réforme électorale à avoir un arbitre neutre.

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