Le Center for Countering Digital Hate (CCDH), une organisation poursuivie en justice par Elon Musk en août, affirme dans un rapport publié ce mardi que X (anciennement Twitter) permet aux messages de sa plateforme contenant des propos haineux de rester sur son réseau même après avoir été diffusés. signalé.
Dans son rapport de 23 pages, le CCDH décrit comment les chercheurs ont collecté 300 messages X au contenu haineux – certains contenant des messages racistes, antisémites ou niant l’existence de l’Holocauste – provenant de 100 comptes différents.
Après avoir signalé ces messages à
Le CCDH note que chacun de ces messages violait les politiques de X en matière de discours de haine.
Les chercheurs du centre ont également identifié 38 publicités – d’Apple et de Disney, entre autres – placées à côté de publications haineuses.
De son côté, X a déclaré dans une publication sur son réseau qu’il niait les conclusions du rapport.
Le Centre de lutte contre la haine numérique accuse X de ne pas avoir supprimé les messages offensants
« Nous avons des politiques strictes de modération de contenu et des mesures d’application pour surveiller les 500 millions de publications créées chaque jour sur X. Nous supprimons le contenu qui viole nos politiques ou notre étiquette et limitons la portée de certaines publications », a souligné la société dans un communiqué. réseau social.
En août, X Corp. de Musk a poursuivi le CCDH pour avoir « lancé une campagne de peur » visant à effrayer les annonceurs de X.
Par ailleurs, l’entreprise de l’un des hommes les plus riches de la planète accuse le CCDH d’avoir « illégalement » extrait des données de X pour monter son enquête.
Le PDG du CCDH, Imran Ahmed, a déclaré à CNBC que l’organisation n’avait pas utilisé d’outils d’exploration de données pour recueillir des informations pour son rapport le plus récent, déclarant que les chercheurs « se sont simplement rendus (à X) et y ont jeté un coup d’œil ».
Sur son site Internet, le CCD a publié une demande de don pour « contre-attaquer » Musk et mercredi matin, ils avaient déjà collecté plus de 58 500 $.
Ce n’est pas la seule bataille que Musk a engagée sur le contenu de sa plateforme, puisqu’au début du mois Musk a accusé l’Anti-Defamation League (ADL), l’un des plus anciens groupes à détecter et signaler les attitudes antisémites, de faire pression sur les annonceurs pour ne pas pour faire de la publicité sur le réseau social X et a menacé de poursuivre cet organisme en justice.
Avec des informations de l’EFE.