.- Carthagène des Indes accueillera entre lundi et mercredi la quatrième édition du Sommet Finance en Commun (FiCS), la plus grande réunion mondiale de banque de développement, au cours de laquelle les participants tenteront de renforcer les alliances en vue d’un avenir meilleur et durable. .

« Le Sommet cherchera à renforcer les alliances et la collaboration du réseau mondial des BPD (banques publiques de développement) pour promouvoir la finance durable », promouvoir le développement et contribuer à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) des Nations Unies et de l’Accord de Paris, comme l’ont détaillé les organisateurs dans un communiqué.

Ayant pour thème « Construire de nouveaux partenariats pour la prochaine génération de financement du développement », le sommet se concentrera sur quatre thèmes : les petites et moyennes entreprises (PME) et l’inclusion financière, le climat et la biodiversité, les infrastructures durables et le programme de renforcement institutionnel pour le secteur public. Banques de développement.

Ce sera la première fois que cet événement, organisé par la Banque interaméricaine de développement (BID), la Banque de développement de Colombie (Bancoldex) et l’Association latino-américaine des institutions financières pour le développement (ALIDE), aura lieu. en Amérique latine. .

En ce sens, la réunion réunira les principales banques de développement internationales et nationales ainsi que les organisations multilatérales pour discuter, entre autres sujets, de la manière dont elles peuvent collaborer pour réduire le déficit de financement.

Selon les données de la BID, on estime que pour respecter les ODD et l’Accord de Paris, des investissements mondiaux d’une valeur comprise entre 3,3 et 4,5 billions de dollars seraient nécessaires.

« Nous réalisons que nous avons de plus en plus besoin, non seulement d’adaptation au changement climatique, dans un continent très touché par les catastrophes, mais aussi pour répondre à la demande de changements sociaux en Amérique latine, qui est très grande », a-t-il déclaré dans un communiqué. entretien avec EFE le président de la BID, Ilan Goldfajn.

Face à cette situation, il a estimé que « le rôle des institutions comme la BID est de plus en plus fondamental » et que des événements comme le Sommet FiCS sont « une très grande opportunité » pour des changements qui permettent aux banques de développement « d’avoir plus d’impact ».

Outre Goldfajn, d’autres personnalités participeront au sommet, comme les présidents colombiens Gustavo Petro ; de l’Agence française de développement (AFD), Rémy Rioux ; de la Banque de développement de l’Amérique latine (CAF), Sergio Diáz-Granados, et de la Banque européenne d’investissement (BEI), Werner Hoyer.

De même, il y aura l’ancienne présidente du Costa Rica Laura Chinchilla, le directeur de l’Agence espagnole de coopération internationale pour le développement (Aecid), Antón Leis, et le président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Serge Ekué, entre autres. .

Il y aura également des échanges académiques et des discussions sur les dernières innovations en matière de financement du développement, ainsi que sur les approches permettant de résoudre les problèmes sociaux les plus urgents.

Selon les données de la BID, il existe environ 520 banques publiques de développement avec 23 000 milliards de dollars d’actifs, responsables de 2 700 milliards de financement du développement en 2022, soit 12 % de l’investissement mondial.

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