La Confédération des chambres industrielles (Concamin) a averti que les températures élevées enregistrées ces dernières semaines au Mexique en raison d’une vague de chaleur mettent en évidence les faibles marges de réserve avec lesquelles fonctionne le système électrique national.

« Compte tenu des limites des réseaux de transmission, il est probable qu’hier (20 juin), certaines régions du pays fonctionnaient en dessous des marges de réserve d’urgence (moins de 3%) », a commenté l’organisme de l’industrie.

Au cours des 12 dernières années, les états d’alerte nationale n’avaient été déclarés que deux fois : en 2012, lorsqu’il était à 4,7 %, et en 2018, lorsqu’il a atteint 4,2 %, selon l’organisme dirigé par José Abugaber Andonie.

Hier, l’heure de plus grande demande d’électricité au niveau national était à 17h00, avec une demande brute proche de 53.000 MW, ce qui a fait fonctionner le système national en dessous de la marge de réserve de 6%, a indiqué le concamin.

Selon l’organisation commerciale, les systèmes électriques dans le monde sont conçus pour fonctionner avec des marges de réserve qui permettent d’absorber les variations de consommation, les imprévus ou la maintenance programmée.

Une marge de réserve plus élevée indique une plus grande fiabilité du système électrique, a-t-il déclaré.

« Dans le cas du Mexique, la marge de réserve d’exploitation doit être supérieure ou égale à 6% pour considérer que le système est dans un état de fonctionnement normal », a-t-il déclaré.

Lorsque la consommation augmente et que la marge de réserve est inférieure à 6%, le Centre national de maîtrise de l’énergie (Cenace) émet un état d’alerte opérationnel, ce qui s’est passé hier, a-t-il ajouté.

« Une leçon que cela nous laisse est que la capacité de production réelle reconnue par le gestionnaire du système électrique national est de l’ordre de 56 mille MW, bien en deçà des 89 mille MW que CFE rapporte comme capacité, puisque dans la plus grande partie de son les centrales électriques sont anciennes, avec un âge moyen de plus de 40 ans », a noté l’agence.

La Concamin, par le biais de sa Commission de l’énergie, a indiqué qu’elle sera au courant de l’évolution de la situation et informera ce qui correspond.

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