Interjet a indiqué dans un communiqué qu’elle demandera aux autorités mexicaines de pouvoir sauvegarder les actifs dont elles disposent à l’aéroport international de Mexico (AICM) dans le cadre de la faillite commerciale qu’elles traversent, en plus de la grève des travailleurs syndiqués qui dure depuis l’année dernière.

Cela s’est produit après que des éléments de la Marine ont récupéré hier la zone occupée par Interjet dans l’AICM, ainsi que son bâtiment d’entreprise.

La société a révélé dans le document que si les autorités gardaient les actifs, il n’y avait pas de travailleurs syndiqués dans les installations ni de banderoles ou de drapeaux de grève, ce qui mettait en danger les installations et ce qui s’y trouve.

« Aujourd’hui (hier) à 18h00, nous avons découvert par différents médias que des éléments de la marine mexicaine gardaient la zone du comptoir INTERJET à l’AICM, quelques minutes plus tard, ils gardaient les installations du bâtiment de l’entreprise INTERJET, en raison de ce qui précède, à 19h30, le personnel exécutif de la société s’est présenté physiquement à ladite propriété située au boulevard Puerto Aéreo s/n Zona Federal AICM, CP 15620 Venustiano Carranza, CDMX, où en présence du courtier public CDMX n° 31, Federico Gabriel Lucio Decanini, s’est porté garant des FAITS de la vulnérabilité et du risque des installations, car aucun membre du personnel syndical n’a été trouvé pour garder les installations susmentionnées.

« Par conséquent, les installations, les équipements, les biens personnels, les informations et la documentation appartenant à INTERJET ont été placés dans un état vulnérable et en danger, qui sont nécessaires pour poursuivre la procédure de faillite. Avec cela, la sécurité nationale de l’AICM a été mise dans un état vulnérable, en plus du fait qu’aucun élément n’a été trouvé qui dénotait ou indiquait un quelconque drapeau ou couleur de grève », a-t-il expliqué.

Dès lors, ils demanderont aux autorités de pouvoir protéger leurs installations ainsi que leurs actifs dans le cadre de la faillite commerciale que traverse l’entreprise.

« Il sera demandé aux autorités compétentes d’accorder la facilité de sauvegarde des actifs faisant partie de la masse de la faillite, qui comprend : les informations, les actifs et les installations d’INTERJET. Ce qui précède, dans le respect des dispositions et de la réglementation en vigueur qui autorisent la responsabilité de l’administration, de la diligence et de la diligence devant les autorités du travail et la faillite commerciale par INTERJET », a-t-il déclaré.

La déclaration a également été partagée par Carlos de Valle, l’actionnaire majoritaire d’Interjet, sur son compte Twitter.

Les travailleurs disent que la direction de l’AICM a rompu la grève

Selon des versions des travailleurs de la compagnie aérienne restés aux guichets situés dans le terminal 1 de l’AICM, les éléments de la Marine les ont expulsés vendredi vers 14h00.

Les employés de la compagnie aérienne ont dénoncé hier que par la force, l’administration de l’aéroport de la capitale a brisé la grève sans affrontements majeurs avec les éléments de la marine mexicaine.

En janvier 2021, les travailleurs syndiqués d’Interjet se sont mis en grève pour exiger le paiement des salaires et des avantages qui leur étaient dus.

Conformément à l’article 15 de la CTM, les salariés d’Interjet devaient au moment du déclenchement de la grève 4 mois de salaire, 6 mois de chèques repas, la prime de Noël et le fonds d’épargne 2020, ainsi que le versement des crédits d’Infonavit, Fonacot et les contributions à l’IMSS.

Interjet a suspendu tous ses vols en décembre 2020 en raison du manque de liquidités pour opérer, auquel s’est ajouté un embargo du Service de l’administration fiscale (SAT) en raison de dettes fiscales des années passées.

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