Le secteur du gaz souligne que le Mexique a vécu pratiquement 80 ans sous un marché fermé et avec l’ouverture du marché au cours du dernier semestre, une tentative a été faite pour évoluer et passer au modèle international de commercialisation, de distribution et de vente de carburants .
Roberto Díaz de León, PDG de Combured, a souligné que du point de vue des entrepreneurs de stations-service, la sécurité énergétique en termes d’essence et de diesel est comprise comme le processus de garantie en temps opportun des niveaux de carburant avec la qualité requise par le pays, ainsi que que le développement des infrastructures tout au long de la chaîne de valeur et la coopération du secteur privé avec le gouvernement.
Pour assurer ladite vente de carburants, les stations-service mettent sur la table un décalogue des actions qui doivent être mises en œuvre, ce sont les suivantes :
Selon les données de Pemex, au cours des 9 premiers mois de l’année, la production d’essence était en moyenne de 266 700 barils par jour, tandis que la production de diesel était en moyenne de 147 700 barils.
Mais la demande intérieure d’essence est de 672 900 barils par jour, et celle de diesel de 262 900 barils, ce qui signifie que la production locale ne couvre que près de 40 % des ventes locales d’essence et 56 % des ventes de diesel.
Selon les estimations du secteur pétrolier, les projets arrêtés en raison d’entraves à la Commission de régulation de l’énergie (CRE) s’élèvent à 100 millions de dollars.
La spécialiste Margarita Pérez indique que la capacité de stockage non mise en service des entreprises privées est de 21,3 millions de barils, soit 62% du total autorisé dans les permis CRE.
L’estimation SAT pour la contrebande de carburant au cours du premier semestre est de 26,4 millions de barils.
Le cabinet de conseil PETROIntelligence souligne également que les ventes se font à des sites d’autoconsommation, ce qui augmente les risques d’accidents et met en jeu les investissements de la filière gazière ; On estime qu’il existe 30 000 points d’autoconsommation illégaux dans le pays.
Et du côté de l’insécurité, c’est un élément qui affecte la continuité du service de transport à roues et grossier dans certaines zones.
Il y a quelques jours, l’Organisation nationale des distributeurs de pétrole (Onexpo) indiquait qu’il y a 600 communes dans le pays dans lesquelles il n’y a pas de stations-service, de plus, on estime qu’il manque encore 4 000 stations-service.
Onexpo dénonce lui-même qu’il existe une surréglementation dans le secteur du gaz, puisqu’il existe 100 procédures devant les différentes instances.
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